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Dépendance affective : comment s’en libérer pour vivre une relation amoureuse saine ?



Il est naturel de vouloir être aimé·e. Toutefois pour certain·es, ce besoin peut devenir obsessionnel et source d'une grande souffrance, avec des conséquences néfastes pour les relations, qu'elles soient amicales, amoureuses ou familiales. C'est le signe d'une dépendance affective. Explications avec Géraldyne Prévot-Gigant, psychopraticienne.


Sommaire

  • Qu’est-ce que la dépendance affective ?

  • Dépendance affective : les signes qu’il faut reconnaître

  • D’où peut venir la dépendance affective ?

  • Comment vaincre la dépendance affective ?


Nous avons tou·te·s besoin d'aimer et de nous savoir aimé·es. C'est une dépendance tout à fait normale. En revanche, lorsqu'elle se caractérise par un besoin permanent, excessif et obsessionnel d'amour, d'être rassuré·e, ou de plaire, elle peut induire une grande souffrance. En amour comme en amitié, la dépendance affective désigne un phénomène d'incapacité psychologique à vivre par et pour soi-même. Dotée d'une piètre estime d'elle, la personne qui en souffre ne se perçoit que par le biais de l'autre, quitte à se négliger et s'oublier elle-même. Comment reconnaître la dépendance affective ? Que faire pour s'en libérer ? Faisons le point sur le trouble de la personnalité dépendante.

Qu’est-ce que la dépendance affective ? « La dépendance affective c’est quand on aime trop, au point d’oublier ses propres besoins, de ne pas se respecter, de se fondre dans l’autre et d’avoir l’impression qu’on ne peut pas vivre sans l’autre », nous éclaire d'emblée Géraldyne Prévot-Gigant, psychopraticienne et autrice de 50 exercices pour sortir de la dépendance affective (éd. Eyrolles). Bien sûr, nous avons tou·te·s besoin les un·es des autres et besoin de nous sentir aimé·es. Ainsi, on pourrait dire que nous sommes tou·te·s, plus ou moins, dépendant·es affectif·ves. Le problème, c'est lorsque cette dépendance affective devient problématique ou pire, pathologique. La·le dépendant·e affectif·ve estime que son bonheur dépend uniquement de sa relation aux autres. De ce fait, il·elle vit dans la quête de plaire à tout prix, afin de recevoir de l'amour et ne pas se sentir exclu·e. Si la dépendance affective existe dans tous types de relations (amicales, familiales, professionnelles...), elle est beaucoup plus repérable en amour, d'après notre experte, « car il y a une intensité des sentiments qui fait ressortir la problématique de façon très marquée ». « La dépendance familiale ou amicale va se manifester d’une façon plus discrète, où par exemple la personne va, là aussi, se suradapter constamment à l’autre, être sensible au regard de l’autre, ne pas oser dire ce qu’elle ressent, ce qui ne lui convient pas », avance-t-elle. Pour plaire à coup sûr, il convient avant tout de se focaliser avant tout sur ce qui fait plaisir à l'autre, au détriment de ses propres désirs. « La communication va être biaisée par la peur de déplaire. C’est récurrent chez le dépendant affectif, il veut absolument ne pas décevoir la personne qu’il aime », ajoute Géraldyne Prévot-Gigant.

Dépendance affective : les signes qu’il faut reconnaître (...)


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