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Bienvenue sur le blog de Géraldyne Prévot Gigant. Vous y trouverez des articles inédits, des billets d'humeur, des articles et interviews que Géraldyne a donnés à la presse ainsi que des critiques de films et séries vues sous le prisme psychologique et philosophique.

Bonne lecture.

Derrière chaque capitaine, il y a une histoire (c’est quoi ton histoire)


C’est l’histoire d’une jeune femme atypique qui n’a jamais voulu rentrer dans les cases. Alors, pour cela, elle a inventé son chemin…

Aujourd’hui je suis psychopraticienne, auteure et conférencière.

Mais remontons dans le temps, 25 ans en arrière.

A l’époque j’étais photographe et je pratiquais cet art depuis quelques petites années quand soudain tout bascula.

Tout marchait à peu près bien jusqu’à un incident dans ma vie amoureuse : un très mauvais choix.

J’ai alors entamé une psychothérapie par les états modifiés de conscience et là, cela a été une vraie révélation. Comme mon thérapeute formait à sa méthode, j’ai sauté le pas. Estimant que j’étais très douée, mon enseignant/thérapeute a commencé à m’adresser des gens et cela a constitué ma toute première clientèle. Parallèlement à mon cabinet, j’intervenais également à l’institut Carita, rue du Faubourg Saint Honoré, deux fois par semaine, pour de la méditation guidée.

Durant 15 ans, j’ai suivi des cursus de formations pour me perfectionner et afin de pouvoir offrir le meilleur accompagnement à mes patients.

Petit à petit je me suis spécialisée : dépendance affective, trouble du lien, hypersensibilité, accompagnement des femmes.

Et puis, un jour, j’ai commencé à animer des groupes de thérapie. C’est là que m’est venue l’idée, il y a 20 ans, de créer des Groupes de Parole pour les Femmes®.

A l’époque cela n’existait pas. J’ai donc été pionnière. Ce concept existe toujours à ce jour. Durant toutes ces années, j’ai accompagné des milliers de femmes et j’ai appris beaucoup sur la femme, l’humanité et la psychothérapie.

Un bon matin, les éditions Eyrolles sont venues me proposer d’écrire pour eux. C’est ainsi que sont nés les 4 cahiers d’exercices, dont 50 exercices pour sortir de la dépendance affective qui est un véritable succès.

C’est au tour des éditions Odile Jacob de venir ensuite frapper à ma porte. J’ai déjà écrit deux ouvrages pour eux dont Le grand amour, se préparer à la rencontre qui connait lui aussi un joli succès. Les pouvoirs de l’espoir est paru il y a un an. Je termine actuellement, toujours pour Odile Jacob, un essai sur l’importance des rencontres.

Dernièrement j’ai connu une grande aventure éditoriale : l’écriture d’un roman initiatique. Cela a été une vraie révélation ! Ce roman merveilleux sort le 9 janvier 2019 et à pour titre Ouvre ton cœur et écoute les signes de la vie. Il a pour sujet : les synchronicités. Ce beau projet voit le jour grâce aux éditions Leduc.

J’ai donc écrit jusqu’à présent 7 livres, dont un en cours de finalisation.

A ce jour, je partage ma vie entre les consultations, les animations de groupe, l’écriture et les conférences en France et à l’étranger. Je reviens tout juste de Londres à ce sujet.


Quelles sont les plus grandes difficultés à surmonter quand tu t’es lancé?

Je dois bien avouer que je n’ai pas connu de grandes difficultés quand je me suis lancée. Tout a été très vite et facile. Je suis convaincue que lorsque nous sommes au bon endroit, au bon moment avec une intention juste et généreuse tout est simple, fluide et facile.


Ta plus grande réussite ?

Bien entendu la médiatisation, mon cabinet complet sur plusieurs mois d’année en année, le succès en librairie de certains de mes livres et une salle de plus de cent personnes à certaines de mes conférences. Bien sur que l’on peut qualifier cela de réussite. Mais pour moi la plus grande des réussites, c’est chaque jour quand je constate avec mes patientes le magnifique travail que nous faisons ensemble. Lorsque je les vois repartir de mon cabinet le sourire aux lèvres et les yeux qui pétillent de vie.

Qu’as-tu gardé de la petite fille que tu étais pour ta vie d’adulte ?

J’ai gardé un esprit d’ouverture et d’émerveillement mais surtout j’ai gardé le goût du jeux. Je n’entreprends rien si cela ne m’amuse pas.L’aspect ludique est important car il prouve que nous prenons plaisir aux choses mais surtout il nous aide à surmonter les difficultés.

Une recette miracle qui contribue à ton bien être. Est-ce que tu as des rituels ?

J’ai besoin d’espace de décompression. Le sport, la danse et l’art me donne ces respirations indispensables à ma vie.Ma pratique de la danse, en particulier le tango argentin, m’apporte énormément. Mais surtout l’amour de mon compagnon est une ressource indispensable à mon équilibre. Rituels? Alterner les activités. Jamais la même chose deux jours de suite!


Quelles sont tes 3 qualités de Capitaine ?

Je ne perds jamais espoir. Je sais que tout à un sens. Mais surtout, je crois en moi et j’ai confiance en la vie As-tu un idole et quelle question lui poserais-tu ?Au sens littéral, une idole est une représentation d’une divinité que l’on adore comme la divinité elle-même. Je n’ai donc pas d’idole. Je n’ai jamais été une fan par exemple.Je choisirais plutôt une femme que j’admire : Simone Veil. Mais je ne lui poserais pas de questions, je préférerais partager un moment avec elle et si une phrase inspirante et merveilleuse venait à être prononcée par elle, alors je la recevrais avec beaucoup de gratitude.


Que conseillerais-tu aux entrepreneurs qui nous suivent ? Devenez vous-même.Osez plonger au fond de vous, faites un travail d’exploration et découvrez ce qui fait que vous êtes uniques.Une fois que vous avez trouvé cette pépite alors vous pouvez vous mettre en route pour le succès.Mais n’oubliez pas une chose, ne souhaitez pas le succès pour vous mais désirez-le comme preuve que vous diffusez votre humanité pour le bien de tous.On ne gagne pas pour soi, on gagne pour les autres. Là est la clef.

Un grand merci à Doa Majouli



Soudain, plus rien... Un silence fracassant. Une absence qui terrasse alors qu’on n’a rien vu venir. ….il/elle s’en est allé(e). Du jour au lendemain, sans explications.

On ressent alors un vide immense. Un déchirement dans le cœur et les entrailles. Celui/celle qu’on aime est parti(e). Il/elle n’est pas mort(e) mais c’est tout comme. Il/elle a pris ses cliques et ses claques sans un mot, sans prévenir, sans menaces. Hier tout semblait si beau. Aujourd’hui c’est l’enfer. Nous voilà seul(e) avec l’absence. Sans avoir notre mot à dire. Une séparation brutale, imposée. Un départ sur lequel on ne peut donner aucun sens.


Cela s’appelle le ghosting.

Le ghosting est l’art de quitter sans aucune explication. C’est faire le mort : pas d’appels, pas de mails, pas de sms… Ghosting est un terme apparu récemment, du mot anglais ghost qui veut dire fantôme. Il y a donc bien une idée de mort qui plane dans tout ça : faire le mort, fantôme… En effet pour la personne quittée, il faudra faire le deuil. Et difficile de faire le deuil sans pouvoir donner du sens à cette fin d’histoire. Le ghosting est un phénomène de société ayant tendance à s’amplifier ces dernières années. Les nouvelles technologies numériques bousculent les comportements. La société consumériste accentue le comportement je-veux-je-prends-je-jette. La relation à l’autre devient de plus en plus une relation à l’objet. En un clic, j’entre en contact et en un clic je quitte la personne. C’est tellement plus facile. En un clic le tour est joué.

Selon une étude menée auprès de 1 000 personnes par le Huffington Post et YouGov en 2015, 11% des personnes interrogées assurent avoir déjà fait le mort pour se débarrasser de leur moitié. Le nombre de ghostés s'élève quant à lui à 13%. Lors du ghosting la personne quittée se sent objet : jetée après usage. Au delà de la blessure affective - elle souffre de perdre quelqu’un auquel elle était attachée, (voire qu’elle aimait) - il y a la blessure narcissique. Non considérée comme un être sensible pensant et aimant, la personne quittée peut se sentir niée dans ses affects, niée dans sa personnalité. Cette situation est d’une extrême violence psychologique d’autant plus si la victime du ghosting a une fragilité au niveau de l’estime de soi. Cette situation sera destructrice pour les personnes souffrant d’un passé aux multiples abandons, d’une mésestime de soi, d’un non-amour de soi.

Je me souviens

Il y a très longtemps. Il était charmant, beau, avec un je-ne-sais-quoi de cassé en lui. Un dîner. Un verre. Un autre dîner, un autre verre. Des déclarations. Une nuit d’amour. Un lendemain qui semblait normal. Un café ensemble. Une complicité. Il me propose de me raccompagner. Nous prenons le métro. Nous sommes debout, proches. Il me regarde dans les yeux. J’ai l’impression qu’il veut me dire quelque chose d’important. Le train arrive en gare. Il est dos aux portes. Elles s’ouvrent, il recule me regardant toujours dans les yeux. Un dernier pas en arrière. Il est sur le quai, fait un signe de la main signifiant un au-revoir et les portes se referment. Le métro emporte mon corps tétanisé, choqué, ma tête vide, mon cœur serré.

Je n’ai plus jamais eu de nouvelles de cet homme.

Qui sont ces ghosteurs, (ceux qui quittent) ?

Les Pervers-Narcissiques Car ainsi ils contrôlent jusqu’au bout la relation, l’autre et leur image. La victime reçoit un dernier coup de grâce. Terrassée par la violence de l’acte et l’incompréhension.

Les séducteurs (autre forme de narcissime) N’ayant pas de temps à perdre dans la clôture de leurs aventures parce que déjà sur un autre coup, ils vont disparaître et faire le mort. Ce sont des consommateurs de l’amour.

Les abandonniques Ils sont dominés par l’angoisse d’abandon : ils se sentent (ou croient être) constamment abandonnés. Par peur d’être abandonnés tôt ou tard, ils vont quitter. Ainsi eux aussi contrôlent la situation non pas pour détruire l’autre comme le PN mais plutôt pour tenter de canaliser l’angoisse qui les rongent. En gardant le contrôle de la relation, ils se donnent l’illusion de contrôler leur angoisse.

Dans cette catégorie nous pouvons également retrouver les phobiques de l'engagement. Effrayés à l'idée d'aller plus loin, ils disparaissent sans laisser d'adresse. Ces phobiques sont terrorisés à l'idée de s'engager plus loin dans la relation, bien souvent il s'agit d'une peur inconsciente de l'abandon. Que va-t-il m'arriver si je m'abandonne totalement dans cette relation? Que va-t-il se passer si je ne contrôle plus ni mes sentiments, ni la relation? Vais-je reproduire la vie de couple de parents? Toutes ces peurs vont motiver la fuite du phobique.

Les contre-dépendants Ce sont des dépendants qui s’ignorent. Ils vont tout mettre en place pour fuir la relation ou pour ne pas être en relation du tout. Dès que ces individus se trouvent en lien avec autrui, ils étouffent. La relation amoureuse les angoisse terriblement bien qu’ils n’en soient pas conscients. Ils vont rapidement mettre en place une stratégie de fuite. La solitude sera pour eux le seul moyen de ne pas souffrir d’avantage. C’est en tout cas le seul moyen de ne pas se retrouver en situation de dépendance. Leur devise pourrait être « mieux vaut être seul que prendre le risque de s’attacher ».



Pire que le ghosting : le benching

Révélé par le journaliste Jason Chen du New York Times, le benching viendrait du terme banc des remplaçants. Autrement dit, celui qui vous bench vous garde sous le coude en attendant de trouver mieux.

Le benching, ou l'art de garder sous le coude, fait vivre un véritable enfer. Cette attitude, encore plus perverse, consiste à alterner les phases de ghosting, je-disparais-sans-te-donner-signes-de-vie avec des phases de réapparitions, je-m'intéresse-à-nouveau-toi. Avec le ghosting on vit la douleur de la séparation amoureuse, doublée par l'absence d'explication. Avec le benching, alors qu'on commence à sortir la tête de l'eau, le/la prétendant(e) réapparait. Cette méthode cruelle empêche toute possibilité de faire le deuil de la relation et de tourner la page. Et il faudra beaucoup de force, de courage et de lucidité pour ne pas se laisser emporter dans cet enfer.

Bien entendu l'antidote au benching est de trouver la force de couper les ponts, de ne plus JAMAIS être en contact avec la personne. Il est indispensable de fuir, de n'entretenir aucun espoir. D'autant qu'il n'y a aucun espoir de bonheur au contact de ce type de profil.


Qui sont ces ghosters (ceux qui sont quittés)

Dans une société de l’éphémère et de la consommation tout le monde peut être amené à subir la situation du ghosting, à être quitté du jour au lendemain. Cependant, en observant les personnes qui venaient me consulter, j’ai pu remarqué qu’il s’agit majoritairement de personnes souffrant de dépendante affective, ayant une faible estime d’elles-même, ne s’aimant pas. Des personnes ayant bien souvent vécu des situations d’abandon par le passé (enfance ou adolescence). Le ghosting est donc terrible à vivre pour ces personnes là car cette situation réactive la veille blessure d’abandon.

Les dépendants affectifs ne s’aiment pas et ont une médiocre image d’eux-mêmes. Ils vont faire des choix de partenaires qui seront de mauvais choix pour eux. Ils vont choisir des personnes leur faisant revivre le drame du passé et alimenter le schéma répétitif. Par non-amour de soi, enfermés dans la souffrance, prisonniers de croyances limitantes sur eux-mêmes, la vie et sur l’amour, les dépendants vont être attirés par des personnes qui soit les maltraiteront, soit les abandonneront, soit les deux.


Alors que faire ? Voici

Les 7 antidotes au ghosting

1- Vous aimer Apprenez à poser des actes de bienveillance envers vous-même. Vous êtes précieux et vous vous devez vis à vis de vous-même de prendre soin de vous. S’aimer c’est entrer différemment en relation avec vous. C’est ne plus vous abandonner, c’est vous pardonner, c’est mettre en place des actions pour guérir les blessures du passé, c’est accepter le passé, et donner du sens aux évènements. Tout à du sens, tout à une raison d’être. S’aimer c’est ne plus se sentir victime, comprendre que nous pouvons changer les choses et devenir co-créateur de notre existence.


2- Ne plus vous abandonner vous-même Ce qui fait le plus mal lors d’un ghosting c’est la réactivation de la blessure d’abandon. Il y à la souffrance, l’incompréhension et un puissant sentiment de vide. Ce vide est avant tout l’absence d’un véritable amour de soi. On pense se connaître, on croit s’aimer mais en fait ce n’est pas encore le cas. Ce sentiment de vide c’est aussi, pas seulement, que nous nous sommes abandonnés nous-même. Dans le non-amour de soi, dans cette quête d’amour désespérée, nous avons donné tout pouvoir à l’autre et nous nous sommes oubliés. Retrouvez-vous et ne vous abandonnez plus. Ceci est un acte d’amour envers vous-même. Commencez à vous aimer comme on ne l’a encore jamais fait pour vous.


3- Vous pardonner Un des actes d’amour envers vous sera de vous pardonner vos mauvais choix. Ces choix sont inconscients et avant d’entamer une psychothérapie vous ne pouviez pas savoir ce que vous mettiez en place. Nous faisons du mieux que nous pouvons avec les moyens que nous avons à ce moment là ! Donc ne vous en voulez pas à propos de vos mauvais choix. Ces choix vous ont permis de vous interpeller vous-même. Au bout d’un moment quand nous sommes au cœur du système répétitif il y a une petite voix en nous qui nous dit « mais pourquoi ça m’arrive tout le temps ? Pourquoi je rencontre tout le temps le même type de personne ? » Quand vous vous posez cette question alors vous savez que vous êtes en train de franchir une étape nouvelle. Vous allez pouvoir comprendre et agir différemment. Donc ne vous en voulez pas et remerciez-vous car ces expériences vous mènent petit à petit vers la compréhension de vous-même.


4- Guérir de la blessure d’abandon Cette étape est indispensable pour sortir du schéma répétitif. Votre ou vos blessures d’abandon ont laissé une trace indélébile en vous. Ces blessures demandent à être comprises et guéries. Alors si vous ne l’avez encore fait n’hésitez pas à vous faire accompagner par un spécialiste. Ce professionnel vous soutiendra, vous comprendra et vous aidera dans la guérison de vos peines du passé.


5- Anticiper On ne peut pas prévoir ce genre de situation. Mais ce qui est certain c’est que bon nombre de personnes doivent apprendre à bien choisir leur partenaire, bien choisir qui aimer. Sa personnalité, les circonstances de la rencontre, la façon dont il s’y est pris pour vous inviter à prendre un verre, la façon dont elle a accepté de vous revoir, tout ceci est à prendre en compte. Vous y verrez peut-être des signaux avant-coureurs.


6- Accepter Accepter l’erreur de casting n’est pas toujours évident mais salutaire. L’après « ghosting » peut vous permettre de vous poser les bonnes questions. Revoir le film de la rencontre et découvrir les signaux que vous n’avez pas voulu voir pourra vous aider pour la prochaine fois. Ceci, non pas pour vous culpabiliser, mais pour apprendre après coup. Ainsi on ne vous y reprendra plus. Et pour mieux accepter l’inacceptable souvenez-vous que ce vide peut-être l’occasion de prendre du temps pour vous, de faire le point. Ce vide c’est aussi un espace disponible pour une véritable rencontre. Celle d’avec vous-même.


7- Donner du sens Il est difficile de passer à autre chose, de faire le deuil de la relation sans explications. Pour tourner la page nous avons besoin de donner du sens aux événements. Vous n’aurez jamais d’explications de vos derniers ghosting et vous devez vous faire à cette idée. En revanche cet épisode peut avoir du sens pour vous. Suite à cet événement vous êtes surement en mesure de comprendre quelque chose sur vous, de prendre conscience de quelque chose d’important, de décider quelque chose. Ou tout simplement prendre conscience de ce que vous ne voulez plus vivre comme type de relation. Tout a une raison d’être.


Le wake-up de l’amour

Nos mauvais choix de partenaires, nos déceptions amoureuses, nous mènent irrémédiablement vers nous-même. Notre inconscient, ou plutôt la partie de nous-même qui sait tout, notre conscience supérieure, nous poussent à vivre certaines expériences. L’objectif est de nous interpeller, de nous réveiller.

Ce sont des wake-up orchestrés par la partie de nous qui sait tout. Ce réveil où on va décider que ça suffit de subir ! Ce réveil qui va nous permettre de prendre de bonnes décisions pour nous. Ce réveil qui va nous permettre de rencontrer les bons professionnels, faire des choix différents. Ce réveil qui va nous permettre de reprendre en main notre vie amoureuse. Ce réveil où nous allons récupérer notre pouvoir de co-créateur avec la vie. Finis les attentes interminables de SMS, finis les changements de planning à la dernière minute pour être sûr de le (la) voir, finis les silences déchirants de l’absence définitive.

Ce wake-up de l’amour va vous ouvrir à une vie nouvelle, à une relation meilleure avec vous-même. Vous pouvez enfin choisir, et choisir bien, car vous êtes une personne formidable.

Bon wake-up de l’amour !



Découvrez l'interview de Géraldyne sur France Info -

Réseaux sociaux : le "ghosting" vu par une psychopraticienne.

Pour aller plus loin :

  1. Ateliers Voyage vers l'amour de soi ici

  2. Consultations ici

  3. A lire : 50 exercices pour sortir de la dépendance affective ici

Géraldyne Prévot Gigant © Tous droits réservés. Reproduction interdite sans l’accord de l’auteur.

Géraldyne Prévot Gigant psychopraticienne, auteure, conférencière, auteure de nombreux ouvrages dont, entre autre, 50 exercices pour sortir de la dépendance affective ed. Eyrolles - Le grand amour : se préparer à la rencontre et Les Pouvoirs des l'Espoir ed. O. Jacob. Elle est également auteure du cours en ligne Apprenez à vous aimer pour trouver l'amour sur www.nospensees.fr. Géraldyne exerce depuis plus de 20 ans à Paris et donne des conférences en France et à l'étranger. Elle est spécialiste de la dépendance affective, de la question amoureuse et de l'hypersensibilité. Elle intervient régulièrement auprès des médias en tant qu'expert.

L’amour est polymorphe, il a plusieurs visages. Beaucoup rêvent de l’amour amoureux et d’autres le fuient. Certains l’ont trouvé, d’autres le cherchent encore. Il est le plus grand des bonheurs pour les uns, un enfer pour les autres.

L’amour qui détruit

« Je ne peux me passer de lui. Je ne peux me passer de son odeur. Je ne peux vivre sans lui. Je ne suis plus moi même. »

Pour la majorité d’entre nous l’amour fou rime avec dépendance. En effet l’amour fou c’est bien souvent le manque de l’autre, une intensité de sentiment que la raison ne peut plus contrôler, un raz de marée qui bouleverse notre vie. On en vient à dire ou faire des choses insensées que nous paierons très cher plus tard.

Les personnes qui se jettent à corps et cœur perdu dans une relation passionnelle et destructrice sont pour la plupart dans la répétition d’un schéma qui les renvoie au passé, au drame de leur enfance. Un schéma répétitif, car ce n’est pas la première fois que l’individu vit une histoire passionnelle de cette teneur. Il est des êtres qui ne peuvent vivre que dans l’intensité au point de se brûler définitivement les ailes. Plusieurs hypothèses originelles peuvent expliquer ce comportement récurrent :

• Des parents qui n’ont pas démontré leur amour (parents froids, distants ou dévalorisants). L’individu ne saura pas ce qu’est le véritable amour, celui où nous sommes respectés (et il ne pense pas mériter mieux). Il subira donc des situations amoureuses douloureuses. Il ne connaît pas les limites et ne sait pas se faire respecter. Il ne sait pas qu’un être peut l’aimer en l’estimant, en l’écoutant, en le protégeant. Il ne sait pas qu’être aimé vraiment c’est avoir quelqu’un qui veille à notre bonheur.

• Un parent qui a abandonné (c’est en tout cas comme cela que l’enfant l’aura vécu) suite à un décès ou un divorce. Par peur de l’abandon l’individu se précipitera dans des histoires dont il aura sans cesse l’intuition (ou la lucidité) qu’elles ne dureront pas, que le partenaire l’abandonnera. Et c’est en effet ce qui se produira car le choix fut bon.

L’individu choisira inconsciemment les partenaires lui permettant de revivre le drame de son enfance. Nous allons vers ce que nous connaissons.

Le fou d’amour ne peut pas vivre autre chose, comme si il pensait ne pas mériter mieux. Jusqu’au jour où il décidera de prendre soin de lui en allant consulter un spécialiste.


Le fou d’amour ne peut pas vivre autre chose, comme si il pensait ne pas mériter mieux.

L’amour qui transcende

Et puis il y a des amours fous qui nous guérissent, des amours fous qui nous portent, des amours fous qui nous révèlent. L’amour fou n’est pas seulement un amour qui détruit, il peut être aussi un amour qui nous fait du bien. Sonia, 34 ans, après de nombreuses déceptions, ne croyait plus en l’amour. Elle ne voulait plus être en couple. Heureuse dans son célibat elle vivait une vie très agréable mais assez routinière. Elle avait quelques rêves, dont vivre à l’étranger, qu’elle n’arrivait pas à concrétiser.

Puis un jour elle fait la connaissance de Pierre et là l’évidence, là tout bascule. Elle ressentit immédiatement un amour très fort pour lui et ce fut réciproque. Pierre lui apportait ce qu’aucun homme ne lui avait jamais offert. Elle ne voulait pas s’emballer, elle avait été suffisamment déçue pour savoir qu’il est préférable d’observer à qui on a affaire. Il fit preuve de constance et Sonia découvrit que Pierre était un homme formidable, parfait pour elle.

Au début elle fut effrayée par la force de cet amour, par son intensité. Mais elle découvrit assez vite qu’elle pouvait se laisser porter et emporter par lui. Que cet homme voulait le meilleur pour elle. La force de cet amour donna des ailes à Sonia. Elle avait de moins en moins peur et avait de plus en plus d’envie. Pierre de nature dynamique avait insufflé une puissante énergie de vie à Sonia. Elle quitta son emploi pour le suivre à l’étranger. Elle osa suivre une formation en menuiserie - chose qu’elle avait toujours rêvé depuis l’enfance. Créa un blog illustrant sa vie à l’étranger. Trouva un nouveau job.

Bref Sonia osa tout ce qu’elle avait rêvé de faire et c’est cet amour fou qui l’aida à se réaliser.

Comme une véritable énergie qui propulse, l’amour fou nous révèle qui nous sommes véritablement. Cet amour nous réveille de notre torpeur. Il nous révèle à nous même.

L’amour fou peut : • Nous faire décider de changer de vie, de pays, de profession • Nous décider à oser dire « je t’aime » à quelqu’un que nous aimons depuis longtemps sans jamais avoir oser lui dire • Nous faire relever des défis • Nous révéler notre véritable chemin • Nous révéler notre talent

Indéniablement l’amour fou qui transcende nous donne l’énergie pour oser vivre, l’énergie pour véritablement être soi-même. Cet amour est une énergie qui nous permet d’aller plus loin, de nous dépasser, de nous révéler.

De ces amours fous, une chose est certaine, c’est qu’ils nous initient et nous enseignent. Qu’ils soient destructeurs, nous seront interpellés, nous finiront pas aller consulter pour comprendre et s’en sortir. Qu’ils soient transcendants, et ils nous permettront de nous dépasser, de nous réaliser, de vivre pleinement, de vivre follement.

Les conseils de Géraldyne

Tout d’abord prenez conscience si votre amour est un amour qui construit ou un amour qui détruit. Si cet amour détruit, tentez de prendre de la distance et surtout adressez-vous à un spécialiste. Questions essentielles

Prenez conscience du phénomène destructeur : Qu’est-ce qui est destructeur ? Votre partenaire ou la façon dont vous vivez la relation ? Si la situation vous détruit en quoi est-elle destructrice ?

Espacez les contacts avec la personne afin d’y voir plus clair : physiques, téléphoniques, SMS, réseaux sociaux etc… Par exemple : répondez une fois sur deux et non pas systématiquement aux appels. Vous devez entrer en phase de désintoxication. Et faites-vous aider !

S’il s’agit d’un amour qui transcende assurez-vous que cet amour vous révèle à vous-même et non pas que vous êtes en train de devenir quelqu’un d’autre pour plaire à votre compagnon. Un amour véritablement sain est un amour où nous sommes totalement nous-même !


Géraldyne Prévot Gigant © Tous droits réservés. Reproduction interdite sans l’accord de l’auteur

Article paru dans le magazine Energies


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