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Bienvenue sur le blog de Géraldyne Prévot Gigant. Vous y trouverez des articles inédits, des billets d'humeur, des articles et interviews que Géraldyne a donnés à la presse ainsi que des critiques de films et séries vues sous le prisme psychologique et philosophique.

Bonne lecture.

Dernière mise à jour : 19 janv.



Priscilla et Elvis Presley dans Priscilla de Sofia Coppola
Priscilla de Sofia Coppola

S’il y a bien un film actuellement pour illustrer mon nouveau cahier 50 exercices pour se libérer des relations toxiques, c’est Priscilla écrit et réalisé par Sofia Coppola et basé sur les mémoires de Priscilla Presley. En plus d'une radiographie d'un amour toxique, ce film est également une étude des moeurs et de la position de la Femme entre 1960 et 1975, mais étrangement on s'y retrouve comme si rien n'avait changé, ou si peu.


Pour qui aime les films de Sofia Coppola, on se plaira à retrouver son thème récurrent : l’adolescence, l'isolement et l’ennui. Et comme toujours on plonge dans une forte sensorialité comme avec les pieds blancs de Priscilla qui s’enfoncent dans un tapis moelleux rose fuchsia, ses pulls doux en mohair qui rappellent son innocence et le cocon familial, ses talons laissant des marques sur la moquette blanche du King, la laque à profusion dont on sent presque l’odeur tout comme celle du vernis. 


Nous sommes avec Priscilla 15 ans, représentative de la jeune fille du début des années 60, séduite par Elvis, 24 ans. Nous sommes à une époque où les adultes ferment les yeux sur la différence d'âge (à partir du moment où leur progéniture reste vierge, l'honneur est sauf). Personne ne trouve étrange l'intérêt soudain de la star pour une collégienne de presque 10 ans de moins que lui et mineure de surcroit. Au contraire tout le monde est flatté.


Il ne nous faut qu’une scène, celle de la rencontre, pour comprendre qu’Elvis est toxique pour toute personne qui l’approche. Son besoin de briller, d’être au centre et d'être adulé est visible d’entrée de jeu. Nous savons que Priscilla va y perdre des plumes et nous savons que la star en est le prédateur. 


La jeune fille est peu à peu emportée dans cette histoire dont on voit bien qu’elle a du mal à y croire. Au départ, elle se demande ce que la star lui trouve mais décide tout de même d’être emportée par ses sentiments. 

Sentiments que nous pouvons interroger : qu'en aurait-il été si Elvis avait été un parfait inconnu. J'avancerais plutôt que Priscilla se croit amoureuse alors qu'elle est fascinée puis sous influence.


Après un an d'attente, Elvis décide de faire entrer la jeune fille dans sa demeure. En fait elle entre dans une cage dorée dont la porte reste ouverte mais elle est prisonnière psychologiquement. D’ailleurs il ne nous aura pas échappé que le portail de la demeure de la star, avec son coté ajouré,  ressemble étrangement à une cage à oiseaux. L’adolescente interprétée par Cailee Spaeny (récompensée à la Mostra de Venise) se retrouve éprise d’Elvis en un rien de temps et rapidement en place parmi les trophées. 


Lorsque Priscilla est dans la tour d’ivoire du King, elle est déjà sous emprise. On le comprend aux scènes où Elvis l'initie tantôt aux drogues tantôt au sexe. Elle va vivre alors des humiliations à répétition, elle n’est de toute façon qu’un objet comme l'illustre parfaitement la séance photo où la jeune femme est à genoux aux pieds de son roi.


Tout y est en matière de relation toxique : Elvis (remarquablement interprété par Jacob Elordi qui nous avait également éblouis en terrible narcissique dans la grandiose série Euphoria) domine, contrôle la relation, décide de tout, fait attendre, crée la dépendance, ment, menace, souffle le chaud et le froid, est inconstant et violent. 


Sofia Coppola s'est intéressée à la vie intime de ses protagonistes. Son film est l'anti-thèse du film de Baz Luhrmann qui s'est intéressé au personnage public; pour preuve Sofia Coppola filme Elvis sur scène depuis les coulisses avec le chanteur de dos en contre-jour tandis que Baz Luhrmann saisit le King majoritairement de face dans la lumière depuis la salle.


Si vous voulez avoir une illustration d’une relation toxique Priscilla est à ne pas manquer. 

Certains critiques ont reproché à Sofia Coppola d’effleurer son sujet comme d’habitude. Ceci n’est pas de l’avis de tout le monde, et pas du mien on l'aura compris, car c’est justement son talent, non pas d'effleurer mais de souligner avec élégance les tourments de ces personnages. C'est un film auquel on repense souvent avec des détails puissants et des scènes qui reviennent en mémoire. Tout est en nuance la mécanique d'un amour toxique est savamment révélée. C'est une oeuvre qui restera tant elle nous parle de deux époques l'avant et après 68 mais aussi de la nôtre. C'est un film particulièrement actuel qui traite également de l'abus de pouvoir dans le couple et celui des stars.


Géraldyne Prévot Gigant


 

Pour aller plus loin :


50 exercices pour se libérer des relations toxiques



Dernière mise à jour : 21 nov. 2023


GROUPE DE PAROLE POUR LES FEMMES SUR ZOOM

Le 21 Novembre 2023 19h30

Plus que 2 places sur 10 !



Rejoignez un groupe de femmes sensibles et vivez un moment privilègié !

On vous en dit plus 👇🏻



Victimes de relations toxiques
Victimes de relations toxiques

Vous ne vous sentez plus vous-même.

Vous trouvez que vous perdez en autonomie affective.

Votre partenaire est jaloux et possessif.

Votre relation amoureuse est continuellement en mode on/off.

Votre parent est intrusif ou culpabilisant en permanence.

Votre nouveau collaborateur vous rabaisse à la première occasion.

Vous savez que vous devriez mettre un terme à cette relation mais vous n’y arrivez pas.



Vous culpabilisez et vous vous sentez prisonnière.


Vous êtes certainement dans une relation toxique et le fait de ne pouvoir en sortir en est le signe.


Se rendre compte qu'une relation est étouffante, que quelque chose nous met mal à l'aise, nous heurte ou nous blesse, implique une prise de recul que nous ne sommes malheureusement capable d'effectuer que trop tard, après que le mal-être, la souffrance et la perte de confiance en soi aient causé des dégâts. Heureusement il existe des solutions qui reposent sur l'information, la prise de conscience et l'accompagnement en individuel et groupe. C'est ce que vous propose Géraldyne Prévot Gigant qui a à coeur d'aider chacun et chacune à sortir de ces modes relationnels destructeurs.


Participer à un groupe de parole c'est bénéficier d' une « dynamique de groupe » permettant les échanges et les changements de chaque participante.

Rejoindre un groupe de parole c'est sortir de l’isolement et du silence et d'enfin partager avec des personnes de même sensibilité qui nous comprennent.

Encouragée et soutenue par les participantes et l'animatrice, chaque participante peut rebondir et agir. Ce groupe est pour vous si :

  • Vous avez envie de bénéficier du support d'un groupe

  • Vous cherchez un complément à votre psychothérapie individuelle

  • Vous souhaitez mieux vous comprendre

  • Vous êtes hypersensible et/ou dépendante affective

  • Vous vivez des relations compliquées et/ou toxiques

  • Vous avez envie de vous libérer de certains freins

  • Vous craignez de revivre une relation toxique


A la fin de ce groupe :

  • Vous vous sentirez moins seule

  • Vous vous sentirez comprise

  • Vous aurez quelques clefs de compréhension et des pistes pour avancer

  • Géraldyne, experte du sujet, aura répondu à vos questions


Groupe de parole créé et animé par Géraldyne Prévot Gigant

Géraldyne Prévot Gigant
Géraldyne Prévot Gigant

Hypersensitive et hyperempathique, Géraldyne Prévot-Gigant est psychopraticienne depuis plus de vingt-cinq ans. Spécialiste de l’amour, du célibat et de la dépendance affective mais aussi de l’hypersensibilité spirituelle, elle donne régulièrement des ateliers sur ces thèmes. Avant-gardiste de l’éveil de la conscience des femmes, elle fonde, il y a 25 ans, les Groupes de Parole pour les Femmes® .


Elle a une longue expérience de "terrain" et accompagne en consultations individuelles et de groupes. Géraldyne est l'autrice d'une dizaine d'ouvrages traduits en plusieurs langues dont les bestsellers 50 exercices pour sortir de la dépendance affective (Eyrolles) - Les hypersensibles spirituels, ces intuitifs au coeur d'or (Leduc) Et plus récemment Les femmes et l'amour, comment bien vivre l'amour à l'heure du dating, du ghosting et du zaping (Leduc sept. 2023), prochainement 50 exercices pour se libérer des relations toxiques (Eyrolles - 18 Janvier 2024)




INFO INSCRIPTION






















Inscriptions enregistrées par ordre d'arrivée

  1. Inscription via Weezevent dans la fenêtre ci-dessus ou par virement bancaire IBAN FR31 3000 2004 3100 0044 7617 U36

  2. Date limite d'inscription : 20 Novembre 2023

  3. Nombre limité de participantes à environ 10 personnes pour un accompagnement direct et sur-mesure.

  4. Horaires : 19h30 - 21h00


Géraldyne est à votre disposition pour répondre à vos questions, interrogations et souhaits.

Et n'oubliez pas de vous inscrire à sa newsletter ainsi vous serez informés de toutes ses activités.

 


Se libérer des relations toxiques
Se libérer des relations toxiques

Nous ne sommes jamais préparés à vivre une relation toxique. Quel que soit le cadre de la relation, lorsque nous rencontrons quelqu'un et nouons un lien, nous avançons en confiance puisque nous cherchons, spécialement dans un cadre sentimental, à donner le meilleur de nous-même, à plaire, à vivre tout intensément. Se rendre compte que la relation est étouffante, que quelque chose nous met mal à l'aise, nous heurte ou nous blesse, implique une prise de recul que nous ne sommes malheureusement capable d'effectuer que trop tard, après que le mal-être, la souffrance et la perte de confiance en soi aient causé des dégâts. À travers ces 50 exercices, la psychopraticienne Géraldyne Prévot-Gigant nous invite à faire le point sur notre relation, à détecter en quoi elle est toxique et à nous donner les clés pour nous en libérer. En librairie le 18 Janvier 2024



Podcast
Sommes-nous obnubilés par nos ressentis?

Dans ce podcast nous nous demandons : sommes-nous obnubilés par nos ressentis? Est-ce que nous sur-réagissons à tout bout de champs? Mettons-nous nos émotions trop en avant? Dans quelle mesure parfois nous imposons à l'autre nos ressentis?


Nous répondons à toutes ces questions sous l’angle psychologique et psycho-social à l’heure où tout va vite et fort. Tout ressenti qu’il soit exprimé ou non, sous la forme de l’impulsivité ou non, dit quelque chose de nous. Il nous invite à nous écouter. Il exprime quelque chose de plus profond que cela peut en avoir l’air. A l’heure de la vitesse et de la superficialité il y a à voir dans la profondeur des choses, dans le

relief de nos émotions, dans la signification de nos mouvements intérieurs.

C’est donc une belle émission qui invite à réfléchir sur le sens de nos ressentis et aussi sur le sens de la vie.


Un immense merci à Marie-ange de Montesquieu pour sa belle émission et à Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne et Alain Braconnier, psychiatre et psychanalyste, pour leur belle présence.


Podcast à découvrir ici (émission du 10/11/2023) https://radionotredame.net/podcasts/RND01/11274



 

Pour aller plus loin




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